
Depuis le début de l’année 2017, les salariés aidant un proche en situation de dépendance peuvent enfin prétendre à des congés spécifiques. Afin de s’occuper de leurs familles, mais aussi de récupérer moralement et physiquement…
Comment aider et travailler ?
Les salariés confrontés à des situations de perte d’autonomie dans leur entourage vivent des situations de réelle détresse.
Comment travailler après une nuit passée à s’occuper d’un proche dépendant, malade ou handicapé ? C’est impossible. C’est invivable. Et au-delà d’être insupportable pour l’individu, c’est un vrai danger pour l’entreprise, confrontée à un absentéisme en hausse, à une perte d’efficacité, voire à une totale (et compréhensible…) désimplication du salarié.
Aussi, l’État a décidé de soutenir ces plus de 8 millions d’hommes et de femmes qui s’épuisent au quotidien à prendre soin des leurs… et de leurs dossiers ! Les cris d’alarme individuels et collectifs, relayés depuis des années par des associations et des collectifs de personnes aidantes, ont enfin trouvé écho à travers un nouveau décret.
Un congé pour se ressourcer et rester performant !
Le « congé proche aidant », relatif à la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement est entré en vigueur le 1er janvier 2017. Il doit permettre « une meilleure « articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale ».
Cette mesure consiste en un congé sans solde, d’une durée de 3 mois renouvelable une fois. Elle est destinée aux aidants sans lien de parenté avec la personne accompagnée et aux aidants de personnes vivant en établissements spécialisés. Ce congé peut être fractionné et transformé en période d’activité à temps partiel.
Ce décret élargit et assouplit l’ancien dispositif. Il offre une bouffée d’oxygène indispensable aux salariés aidants… mais aussi à l’entreprise ! En effet, cette période doit permettre à vos collaborateurs d’assister leurs proches, mais aussi de retrouver leurs forces. Et au final, tout le monde y gagnera : le salarié concerné terme de bien-être et l’entreprise en matière de productivité.
Cette mesure, ajoutée à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) mise en place en 2012, complète le dispositif visant à mieux gérer la perte d’autonomie et le handicap en France. Cependant, l’entreprise elle-même peut et doit s’impliquer pour le « bien-vivre » de ses salariés et pour la préservation de sa santé économique, en engageant une vraie politique sociale interne liée à la dépendance.
Les outils existent à travers des contrats adaptés, l’entreprise permet de mutualiser et donc d’abaisser les coûts de ces solutions : profitez-en ! À chaque société d’aménager sa propre « offre aux aidants » afin d’affronter l’avenir avec sérénité.
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