Les entreprises ne sont toujours pas « emballées » par la généralisation de la complémentaire santé. Beaucoup ont attendu les délais légaux de mise en place, certaines l’ont même dépassé et d’autres ne sont toujours pas couvertes. Pour celles ayant répondu aux exigences de la Loi, la déception est palpable chez les salariés, de plus en plus tentés par une couverture complémentaire à leur… complémentaire.
Des salariés satisfaits, d’autres beaucoup moins…
Pour les salariés qui ne bénéficiaient ni de couverture mutuelle personnelle, ni de complémentaire santé collective, la généralisation est une excellente nouvelle. Cependant, ceux qui ont transformé leur assurance santé individuelle en assurance santé collective, la déception est grande, surtout dans les TPE/PME. En effet, selon l’Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé (IRDES), deux tiers ont choisi le panier minimum de l’ANI. Résultat : une baisse des garanties et un restant à charge en hausse.
Pour retrouver leur niveau de couverture « d’avant » ou bénéficier tout simplement d’une protection santé à la hauteur de leurs besoins, de plus en plus de salariés sont tentés par les surcomplémentaires.
Problème : cette assurance est normalement prise en charge dans sa totalité par le salarié. Mais pas tout le temps : elle se mue de plus en plus en assurance collective…
La surcomplémentaire, plébiscitée par les salariés les plus prévoyants
Le premier niveau de remboursement est celui de la Sécurité sociale. Le deuxième est la complémentaire santé entreprise. Une troisième option peut permettre de consolider ce socle : la surcomplémentaire santé.
Le but de ces contrats est de « booster les remboursements » sur les dépenses les plus coûteuses : dépassements d’honoraires, soins dentaires et optiques, mais aussi médecines douces et médicaments de confort. L’autre avantage de cette association de complémentaires est d’obtenir du sur-mesure. Par exemple, on peut inclure à son contrat les cures thermales ou encore la chambre particulière en cas d’hospitalisation.
C’est donc une réflexion que les chefs d’entreprise sont en droit de se poser, d’autant plus que les acteurs des mutuelles et de l’assurance santé ont anticipé la mise en place (et les carences) du contrat responsable en mettant en place des formules très compétitives.
Ainsi, pour 10 à 60 euros, il est possible de disposer d’une surcomplémentaire santé 100 % adaptée à ses attentes. Autre atout décisif plaidant pour ce type de couverture : il existe désormais un large choix de contrats de surcomplémentaire collectifs : les salariés bénéficient donc du « coup de pouce » de leur employeur pour être mieux couverts. C’est une avancée, car la mutuelle surcomplémentaire était auparavant 100 % à la charge de l’assuré.
Selon le cabinet Deloitte : « Les Français prennent conscience de la nécessité de recourir à une sur-complémentaire et ceux qui l’envisagent – 26 % des interrogés – sont prêts à payer une cotisation mensuelle moyenne de 41 €. »
La surcomplémentaire santé ? Une idée qui fait son chemin… mais avouons qu’une optimisation des contrats de complémentaires santé classique serait préférable à cette « triple couche » assurantielle !
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